Amandine François, maire-adjointe à l'éducation, l'égalité des chances, la famille et la petite enfance.

Ça bouge dans le domaine de la petite enfance, dès janvier, avec des transferts de crèches. Des accueils réguliers et occasionnels sont aussi prévus.

Entretien

Vous sortez d'une commission d'attribution des places pour les crèches municipales ?

Nous avons eu 203 demandes pour 44 places à prendre dans les mois qui viennent. Des commissions comme celle-là, il y en a environ quatre par an, ainsi que quelques ajustements. Pour poser une candidature, les familles doivent s'inscrire à l'accueil petite enfance du centre communal d'action sociale (CCAS), rue de l'Engannerie. Les demandes sont traitées dans l'ordre d'arrivée, et selon les voeux formulés par les parents ou les futurs parents. Les familles peuvent renouveler leur demande si elles n'ont pas été retenues.

Combien d'enfants et d'encadrants dans les structures municipales ?

Chaque jour, 800 enfants sont accueillis dans les quinze établissements gérés par le CCAS : crèches collectives, multi-accueils, crèches familiales, haltes-garderies et trois relais d'assistantes maternelles. Nous avons environ 230 agents dans les équipes, auxquels s'ajoutent 46 assistantes maternelles en CDI pour les crèches familiales, et une trentaine d'agents non titulaires qui sont amenés à effectuer des remplacements de longue durée.

La Caf souhaite se désengager de la halte-garderie du Calvaire-Saint-Pierre. Qu'en pense la mairie ?

Nous avons annoncé lors de réunions de quartier que nous souhaitions conserver une structure petite enfance au Calvaire. Nous travaillons avec des partenaires potentiels pour qu'une halte-garderie puisse perdurer dans un quartier où le besoin de garde ponctuelle est très important. Nous réfléchissons aussi sur la question des locaux. En tout cas, la marie prendra position avant le 31 décembre pour que le service continue.

Quels sont les autres projets concernant la petite enfance ?

Nous prévoyons de transférer la crèche verte du Calvaire-Saint-Pierre vers l'ancienne école Desnos en 2016, car elle n'est fréquentée que par six ou sept familles du quartier. Les enfants viennent en majorité de l'extérieur. Pour 2017, nous envisageons le déplacement de la crèche de la Miséricorde vers l'ancienne caserne Martin, près de l'école Lemière. Car à la Miséricorde, ce ne sont pas des locaux de la Ville et l'accès n'est pas facile.

Un grand changement est prévu dès janvier ?

Toutes les structures municipales passeront en multi-accueil. Cela signifie que les parents pourront trouver partout des accueils réguliers et des gardes occasionnelles. Les crèches de Venoix et Madiba de Beaulieu fonctionnent déjà comme ça.

Quid des crèches associatives, et des assistantes maternelles indépendantes ?

Le CCAS soutient financièrement les crèches associatives du Campus, les crèches Frimousse et Nuage. Quant aux assistantes maternelles qui sont environ 350, elles fréquentent les relais du Chemin-Vert, de La Folie-Couvrechef et de La Grâce-de-Dieu.

Sébastien BRÊTEAUJournal Ouest-France du jeudi 2 octobre 2014
Edition : Caen